Attablé, sur la terrasse d'un troquet parisien, j'observe la foule qui passe. Que de gens différents, aux passé divers qui se croisent et s'entre-croisent sans jamais se regarder, sans jamais prendre le temps de discuter. C'est une certitude que dans une ville à "1000 aux m²" il est délicat de taper la discute avec tout le monde. Je n'attends pas que tout le monde se parle, soit ami, ou copine le temps d'un verre ou d'une cigarette. Mais bon dieu que de ternes visages s'entrechoquent tous les matins et tous les soirs, presque prêt à en découdre sans pour autant connaitre l'histoire du badaud en face d'eux. Une fourmilière à taille humaine qui m'a toujours dépassé et qui le fera encore longtemps. Je suis de ceux qui aime parler, qui aime échanger, qui aime prendre le temps, qui aime vivre et ne porte pas sur mes épaules et sur ma façade extérieure le poids de mes douleurs.