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Ils l'ont fait! C'est en ces termes que s'est exprimé OR à l'issu d'un match épique restant à ce jour le plus incroyable jamais vécu par le manager des Sentinels.
José Louis Ferreccio, pivot chilien capitaine de l'équipe, revient sur les dernières secondes du match:
"Nous menions de 2pts à 16s de la fin après être revenus d'un déficit de -18 ou -19 dans le 3QT. Nous étions regroupés prés de la raquette ne souhaitant pas laisser aux Warriors un shoot facile à 2pts. Cerniauskas s'est retrouvé isolé à 3pts à 2s de la fin, et nous a fait payé ce choix comme trés souvent au cours de cette soirée. Durant le temps mort, je sentais plus de colère que de résignation dans le regard de mes coéquipiers: nous ne voulions pas être revenus de si loin pour échouer si prés du but!".
"A -1 et 2s à joueur, le système mis en place lors du temps mort prévoyait de donner la balle à Arnaud, ce qu'avaient bien compris nos adversaires. Etant en seconde option de remise, je me suis alors libéré du marquage pour demander la balle. En me retournant, j'ai vu que j'avais un contre un à jouer. Partant sur ma droite, je n'avais pas assez de temps pour le double pas et j'ai tenté un tear drop à 2 mètres. Mon défenseur a plus pensé à me contrer qu'à me gêner, provoquant un contact sur mes bras au moment du shoot.".
"Le buzzer a alors retenti quelques centièmes après que la balle a quitté ma main. Quant la balle heurta le bord extérieur du cercle pour s'en éloigner, et le temps s'arrêta. Une ambiance irréelle régnait dans la salle, entre stupeur et expectative.Après concertation des arbitres, la décision tombe sous les clameurs du public et les vives protestations du camp adverse: 2 lancers francs à tirer, chrono à 0.".
"J'ai essayé de faire abstraction de tout en allant sur la ligne, devant une raquette désertée de tout joueur. La tension était palpable dans la salle, et pour être honnête, j'aurais signé pour n'en mettre qu'1 sur 2, et envoyer les 2 équipes en prolongation! Quand j'ai mis le premier lancer égalisateur, j'étais vraiment soulagé. Je savais que je ne pouvais plus faire perdre le match en échouant. Aussi, je me suis relaché, et le lancer est rentré. Je n'avais plus vécu de tels moments depuis les playoffs de Pro A avec les LA Lakers de mes jeunes années!".
Cette saison 11 s'est donc conclue par un 3ème titre en 6 saisons, sur un rythme effréné et métronomique d'un titre toutes les 2 saisons. Maintenant, un gros défi attend les Sentinels en ligue II...
Edited 22/03/2010 03:38:59 by OR13Edited 22/03/2010 03:40:26 by OR13