Il y a quelque chose de vertigineux à passer après Bonato à la tête de cette sélection U21. Il est le meilleur sélectionneur qu'on ait eu, c'est un fait. Mais on pourrait aussi avancer des arguments sur sa place parmi les meilleurs managers (et plus seulement sélectionneurs) de l'histoire de Buzzerbeater. Ça a l'air exagéré dit comme ça, mais si on ajoute ses succès en tant que sélectionneur à ceux obtenus avec ses équipes françaises et utopienne, ça l'est beaucoup moins.
Il y a quelque chose d'injuste aussi. Quatre finales et deux titres en quatre saisons. Quatre finale et deux titres en quatre saisons... Après ça, si l'on réussit son mandat, il sera tout de même probablement moins bon que celui de son prédécesseur, et si on le rate, on sera accusé d'avoir gâché son héritage.
Quand on fait ces deux constats, on comprend mieux pourquoi il n'y avait pas pléthore de candidats à sa succession. À partir de là, je sais que pour beaucoup, je suis un choix par défaut. Et je le comprend après mon mandat précédent qui était objectivement raté. Malgré ça, et je dirai même d'autant plus, je tiens à vous remercier de m'avoir fait confiance.
À l'heure où j'écris ces lignes, sans avoir regardé l'effectif ni constitué de staff, je ne peux pas vous promettre quelque résultat que ce soit. Mais je peux vous promettre quelque chose : je donnerai le meilleur de moi. Ce n'est pas une phrase bateau lancée à la légère, elle implique beaucoup de temps et d'implication pour les U21 sur les six mois à venir.
En parlant de staff, j'en profite pour lancer un appel à candidature : si vous voulez m'aider et participer à l'aventure U21, n'hésitez pas à me contacter.
Je terminerai par un message en direction des managers qui possèdent des candidats à la sélection pour ces deux saisons : c'est vous qui serez les principaux artisans du parcours des U21, par votre formation et votre gestion des formes. Je vous contacterai rapidement, mais je tiens déjà à vous remercier pour le temps passé à former vos jeunes espoirs.
Merci, et vive les Bleuets !